Une étude démontre que le Vapotage présente un risque de cancer inférieur à celui du tabagisme
L’étude a été réalisée en Italie et d’après les résultats de ses travaux, le risque de cancer lié aux microparticules présentes dans la vapeur émise par la cigarette électronique est inférieur à celui du tabagisme.
La taille, la composition et le nombre
Le Docteur Farsalinos commente: l’étude s’est attachée à évaluer l’exposition des utilisateurs de cigarettes électronique et de leur entourage aux particules émises par la vaporisation et à calculer les risques de cancer associés. « Nous avons mesuré la taille et la répartition des masses des particules et contrairement à d’autres travaux, souligne le Dr Farsalinos, il a été pris en compte la composition de l’aérosol et des particules en s’appuyant sur la littérature scientifique ». A l’opposé de l’argument fréquent mais erroné, insiste le cardiologue, le nombre et la taille des particules ne sont pas des éléments suffisants pour évaluer la nocivité. L’analyse de leur composition est donc essentielle pour évaluer les risques associés. »
Une prévention
Afin de prévoir l’agitation prévisible, le chercheur grec prévient ceux qu’il qualifie de « supporters fanatiques » de la théorie des particules avant qu’ils ne se saisissent de l’information et n’affirment que la cigarette électronique est cent fois plus cancérigène que les combustibles. Notre étude révèle que la vapeur de la cigarette électronique exposée aux microparticules de moins de 10 µp (PM) plus de 100 fois par rapport aux cigarettes traditionnelles.
Des calculs minutieux qui prennent en compte la composition de l’aérosol
Cependant, explique le spécialiste grec, les calculs minutieux réalisés par les chercheurs italiens concernant la composition de l’aérosol des cigarettes électroniques, démontrent que son utilisation entraîne une réduction majeure de l’excès de risque de cancer (ELCR : Excess Lifetime Cancer Risk). « Ces risques sont 57 000 fois inférieurs à ceux du tabagisme”, ajoute-t-il, et inférieurs aux limites établies par l’OMS et par l’EPA, l’Agence américaine de protection de l’environnement. » Le Dr Farsalinos regrette par avance que les résultats de cette étude particulièrement encourageante n’auront probablement droit à aucune publicité dans les médias. “Malgré le nombre d’études, les fumeurs continuent de penser que les e-cigarettes sont autant voire plus nocives que les cigarettes traditionnelles”.
